Le Bonheur durable | Comment vivre une Existence
remplie de Joie ?

Name: Jeanne Yliss
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Le bonheur : ce qu’il faut savoir pour vivre heureux

Le bonheur c’est quoi ? Comment faire pour être heureux ? Comment savoir si le bonheur n’est pas déjà à côté de toi ? Pourquoi est-il aussi important ? Autant de questions qui se posent sur le bonheur et c’est tout à fait logique. Sa recherche est la quête perpétuelle de l’être humain, c’est ce qui guide la majorité de nos comportements. Comme on dit, personne ne sortira vivant de ce monde !

Alors, quel est le but de la vie si ce n’est d’avoir une existence épanouie ? Es-tu condamné(e) à vivre uniquement pour payer les factures à chaque fin de mois ? Pour encaisser les coups durs ? Non, la vie, ce n’est pas que ça. C’est rechercher la joie, la plénitude, c’est faire ce qui te comble de satisfaction. Le bonheur n’est pas la conséquence d’une vie riche et épanouissante, mais la cause. Par conséquent, quelle est la condition du bonheur ? Où le trouver pour jouir d’une vie rayonnante ?

1/ Qu'est-ce que le bonheur ? Définition du bonheur

Peut-être te demandes-tu pourquoi une romancière choisit d’écrire un article sur l’état de bonheur ? Tout simplement car le sentiment de bonheur, le plaisir et la joie, sont des désirs naturels, présents chez chacun de nous. Et donc, présents chez les personnages de mes romans ! Sans tomber dans l’hédonisme, car la souffrance est inhérente à la vie, chacun souhaite trouver son chemin vers le bonheur, y compris les protagonistes de mes récits, régulièrement inspirés d’histoires vraies.

Tout d’abord, il serait de bon ton de s’accorder sur la définition du bonheur ! Or, le définir n’est pas aisé, ce sentiment étant tout à la fois subjectif et relatif. Le bonheur personnel varie d’une personne à une autre. Toutefois, l’on peut s’accorder pour dire qu’il représente la béatitude, c’est un état d’esprit durable où tu ressens une sensation de satisfaction complète :

pour caractériser le bonheur, ton corps et ton esprit doivent être en harmonie et se situer dans une forme de plénitude ;
il est exempt de ces états de stress, d’inquiétude et de souffrance ;
c’est une sensation durable qui se différencie d’un état de contentement passager, un accomplissement. De nombreuses personnes ont tendance à confondre le bonheur avec le plaisir. Alors que ce dernier est un état heureux bref, ponctuel, le vrai bonheur, lui est un état de bien-être durable.

Le bonheur trouve ses origines dans l’ataraxie qui apparaît d’abord chez Démocrite. Elle désigne la tranquillité de l’âme ou encore la paix de cette dernière. L’ataraxie devient ensuite le principe du bonheur dans le stoïcisme, l’épicurisme et le scepticisme. Elle provient d’un état de profonde quiétude, découlant de l’absence de tout trouble ou douleur. Le bonheur est un sujet qui a longuement été étudié par de nombreux philosophes, c’est loin d’être une préoccupation contemporaine ! Si tu t’intéresses au développement personnel, tu as sans doute plongé au moins une fois dans les pensées de ces philosophes. Petit récapitulatif :

pour Kant la priorité n’est pas le bonheur, il passe en second par rapport au devoir. Ce philosophe considère que l’humain doit se tourner vers le devoir en vertu d’un impératif issu de notre nature d’êtres raisonnables. Il montre que le bonheur ne peut en aucun cas être utilisé comme principe de la loi morale. Cependant, il n’est pas si facile de renoncer au bonheur pour accomplir notre devoir, n’est-ce pas ? Le bonheur fonctionne comme une force de résistance : dès qu’il n’est pas aligné avec nos devoirs, nous négocions avec nous-mêmes pour discréditer la raison qui nous guide vers nos devoirs afin de la persuader (et nous persuader) que nos désirs constituent notre réel devoir ;
pour Spinoza, le but de la vie, c’est la joie. Ce philosophe néerlandais nous a légués de nombreuses clés du bonheur. D’après lui, pour y parvenir, tu dois rechercher les choses qui accroissent ta puissance d’action et ton énergie vitale plutôt que celles qui t’affaiblissent. Plus tu augmentes ta puissance d’être, plus tu es dans la joie et plus tu es utile à l’autre. Vois-tu l’effet de ce cercle vertueux ? Garde-le en tête pour plus tard, lorsque je te dévoilerai les secrets pour créer ou trouver ton bonheur.

Maintenant que nous sommes d’accord sur ce que réprésente le bonheur, prêt(e) pour voyager à sa poursuite ? Suis-moi !

2/ QU'EST-CE QUI CONTRIBUE AU BONHEUR ?

Encore une fois, la notion de bonheur est propre à chacun. Je n’ai pas les mêmes référentiels de béatitude que toi, pas les mêmes exigences ni attentes. Cependant, il peut être caractérisé par l’amour, par l’épanouissement personnel et professionnel. Il existe différentes manières d’atteindre ton propre bonheur.

Peut-être que, pour toi, la conception du bonheur est liée à ton passé, à l’éducation que tu as reçue et à ta façon de voir la vie. Ainsi, une personne peut être en parfaite santé et ne pas être heureuse pour autant. Tout comme une autre peut être parfaitement heureuse sans avoir la santé. Il est également courant de rencontrer une personne riche, mais qui, au fond, ne ressent pas la sensation de bien-être qu’elle espérait ressentir alors qu’elle a travaillé dur, des années durant, pour atteindre ce niveau de richesse espéré, supposé lui ouvrir les portes du Nirvana. J’en ai déjà connu et peut-être que toi aussi ! L’argent est effectivement un élément qui mène à une vie épanouie, il déleste de bien des inquiétudes, mais il ne se suffit pas. Il peut combler des désirs matériels, ce qui ne permet pas pour autant de vivre son bonheur. Car un compte en banque bien rempli n’empêche pas la sensation de solitude, l’absence de personne avec qui le partager, le manque d’estime de soi, etc.

Connaître le bonheur peut également passer par les centres d’intérêt d’une personne. Ainsi, tu peux te sentir heureux parce que tu t’adonnes à cœur joie à faire une chose que tu aimes. Dans mon cas, l’écriture et la lecture représentent deux éléments essentiels de mon épanouissement. Enfin, pour d’autres, il n’y a que l’amour qui les comble. Bref, tout est une question d’état d’esprit.

3/ QUELS SONT LES 7 SECRETS DU BONHEUR DURABLE ?

Malgré son caractère relatif, tu peux partir à sa quête en adoptant un état d’esprit sain. Oui, le bonheur ne vient pas juste comme ça, il ne suffit pas d’attendre la manne qui tombe des cieux. C’est bien dommage, peut-être, cependant c’est tellement plus enrichissant d’être acteur de sa vie. Pour l’obtenir, il faut savoir aller le chercher. Il existe plusieurs façons d’être et manières de voir les choses pour se procurer du bonheur. Je te propose de regarder ces pistes de réflexion plus en détail.

I- laisser ton passé de côté

De nombreuses personnes ne parviennent pas à être heureuses parce qu’elles sont constamment accrochées au passé. Erreur fatale ! Si tu appartiens à cette catégorie de personnes, la première action à mener est de laisser ton passé de côté, peu importe de quoi il est fait.

Le fait de vivre dans le passé risque de te bloquer dans tes aspirations. C’est le cas lorsque tu as peur de te lancer à nouveau dans une activité, un comportement, une action qui t’a fait largement souffrir par le passé. Il est vrai qu’il est impossible de faire totalement abstraction du passé et de ne plus s’en souvenir, je te le concède. Toutefois, il est possible d’essayer de passer outre et de ne pas laisser ceci t’empêcher d’avancer. Dis-toi que ce qui est fait est fait et que tu ne pourras plus rien faire pour le changer. Il est temps de tourner la page, l’histoire ne se répète pas toujours, un échec passé n’augure pas systématiquement d’un échec à venir. Permets-toi d’être heureux/heureuse 😉

II - apprends à prendre soin de toi

Un autre secret du bonheur consiste avant tout à se sentir bien dans sa peau. Il n’est pas question d’être suffisamment beau ou belle. Il est question de savoir prendre soin de soi. Tu veux te rendre dans un salon de coiffure et changer totalement de look pour te sentir plus séduisant(e) ? Vas-y ! Tu veux t’acheter de nouveaux vêtements, mais tu culpabilises de dépenser en futilité ? Accorde-toi un peu de ce que tu gagnes, rien de démesuré, juste le nécessaire pour te faire un plaisir ponctuel. Si un évènement particulier de ta vie t’a rendu malheureux ou malheureuse, sors et mène une activité pour prendre soin de ton corps : massage, sport, relooking, manucure.

L’objectif est de se respecter, de s’aimer soi-même. En effet, si tu restes enfermé(e) dans ta chambre, cela ne t’aide pas à avancer, à renverser la situation. Au contraire, ce serait un cercle vicieux que de continuer à se morfondre. C’est une forme de maltraitance envers soi-même. Il n’est pas évident de faire des choses agréables ou de se plaire immédiatement lorsque l’on ne va pas bien. Toutefois, sache que, même en faisant semblant, tu aides déjà ton corps et ton esprit à aller mieux, tu envoies un message positif à ton cerveau et tu casses ce cercle vicieux au lieu de l’entretenir. Se sentir heureux rend heureux ! Ne trouves-tu pas qu’il s’agit là d’un constat incroyable et facile à mettre en place ? Moi, si. Et je partique cette vision de la vie autant que possible.

➡️ Découvre notre article qui te donne des pistes pour cultiver ou développer l’amour de soi, une valeur phare nécessaire pour entretenir des relations familiales, amicales et amoureuses épanouies.

III - PRENDS LA DÉCISION D'ÊTRE HEUREUX

La philosophie du bonheur est simple. Le philosophe Alain disait que pour atteindre le bonheur, il faut tout d’abord le vouloir, le désirer pour mener une vie heureuse. L’aspiration au bonheur t’incite à y mettre du tien. En restant tout simplement dans la position du spectateur impartial, tu fermes la porte à la joie, la plénitude. En revanche, la tristesse va se frayer un chemin sans problème ! Et ce n’est pas ce que tu veux. Tu dois savoir qu’il est de loin plus facile de faire entrer le malheur dans la vie que le bonheur, parce que cela coûte moins d’énergie psychologique. Et sache que notre cerveau est un feignant. Eh oui, il ira toujours à la facilité !

Toutefois, c’est un feignant pour lequel j’ai beaucoup de respect et d’admiration, car il est capable de beaucoup, de bien plus que ce que l’on imagine. Si tu apprends à le dompter, il deviendra ton meilleur allié. Or, l’être humain a généralement plus de propension à se plaindre, à se dénigrer qu’à se féliciter et à apprécier les plaisirs quotidiens sources de satisfaction. Pour faire durer le bien-être, il faut produire des efforts. C’est là que la plupart des personnes échouent ; elles n’arrivent pas à s’investir dans la durée. Et toi, te sens-tu prêt(e) à entretenir un quotidien qui te comble et mettre ton cerveau à ton service plutôt que de le laisser te mener sans réagir ?

IV - N'AIE PAS L'OBSESSION DU BIEN-ÊTRE

Même si chercher son bonheur est une quête constante du genre humain, il faut toutefois éviter que cette recherche vire à l’obsession. Cela peut en effet conduire à des dérives et surtout, cela te prive de savourer ce que tu as déjà. Une vie longue et riche signifie que tu connaîtras des revers, des échecs, des deuils, des ruptures, des pertes, que ce soit au niveau personnel, sentimental, familial, professionnel, amical. Accepte que le malheur fasse partie de ton parcours. Il te pousse à fournir des efforts, à rechercher de nouvelles ressources, à te remettre en question. De même, cela te fait ouvrir les yeux sur l’existence de réalités désagréables. Ainsi, tu n’as pas le pouvoir d’éviter totalement le malheur, en revanche, tu as le pouvoir d’en faire bon usage. L’acceptation de ces phases mouvementées, voire dramatiques que tu seras appelé(e) à vivre, t’inciteront à apprécier davantage tout le positif qui se présentera ensuite, voire, en parallèle de ces périodes grisâtres. À condition que tu saches les repérer et, comme expliqué ci-dessus, que tu décides de les apprécier et de les cultiver.

V - ACCEPTE L'EXISTENCE DES SOUCIS QUOTIDIENS

Selon des études menées, les êtres humains ont toujours des tracas en tête. Toutefois, ils ne savent pas les aborder efficacement. Eh oui, toi aussi, moi aussi, tout le monde ! Ruminer tes soucis au quotidien ne te permet pas d’y apporter des solutions. Leur raison d’être est tout simplement de jouer leur rôle de signal d’alerte, pour t’informer que quelque chose ne va pas. Ils ne sont pas là pour t’empêcher d’être heureux, pour que tu t’y accroches ou pour t’amener à voir le monde sous un angle de malheur. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’objectif des psychothérapies est de faire en sorte que les personnes considèrent leur malheur comme des problèmes à résoudre et non des malédictions sous lesquelles se noyer.

La psychologie positive incite à voir les situations du quotidien, ces soucis, sous un autre angle, en prenant du recul, en gardant son objectivité. Car, comme dirait Nietzsche, Il n’y a pas d’événement, il n’y a que des interprétations d’évènements.

VI - SAVOURER LES MOMENTS DE PLAISIR

La meilleure arme contre le malheur c’est de savoir savourer le bonheur quand il est là. Ainsi, quand tu affrontes un problème, prends le temps de profiter encore plus du bien-être quand il se présente, quand tu le ressens. Fais en sorte d’intensifier ce moment d’extase. C’est vrai qu’il n’est pas possible d’éviter la maladie, en revanche, il est possible de l’affronter d’une autre manière. Bien sûr, tout cela est toujours plus facile à dire qu’à faire. En tout cas, il ne faut pas attendre que les soucis viennent pour apprendre à être heureux.

De même, évite l’ennui. Plus tu t’entraîneras à cultiver le positif, plus cela t’aidera à faire face aux tempêtes et te mènera au bonheur.

VII - AGIS SUR CE QUI TE REND HEUREUX

Si une chose te rend triste, il faut savoir agir dessus et engager les bonnes actions. Si quelque chose te dérange, fais tout pour t’en occuper dès maintenant. Il est primordial de ne pas laisser les problèmes s’accumuler et occuper ainsi toute ta journée. La priorité doit être ton bonheur, cela ne sert donc à rien d’attendre. Même si cela n’est pas facile à première vue, il faut te concentrer sur ce que tu as le pouvoir de faire. A priori, tout problème a une solution. Seul l’esprit te limite.Après avoir élargi ta réflexion, tu pourras trouver la solution la mieux adaptée à ta situation. Enfin, après avoir fait tout ce qui est dans ton pouvoir, il te suffit maintenant de laisser les choses suivre leurs cours, avec confiance. Crois en toi !

ET UN SECRET BONUS : APPRENDS À VOIR LE VERRE À MOITIÉ PLEIN

Tu connais sans doute toi aussi ce principe. De même le proverbe qui dit qu’après la pluie vient le beau temps. Cela signifie que même si une situation te parait sans issue, des choses positives apparaîtront par la suite. Ainsi, lorsque tu fais face à un problème, dis-toi qu’il ne sera pas éternel. Qu’un jour ou l’autre il sera résolu. Dans tous les cas, tu dois aussi te souvenir que tout ce qui se produit dans nos vies est fait pour nous rendre meilleurs. Ajahn Chah, qui fut l’un des plus grands maîtres de la médiation du XXè siècle, a dit cette phrase que je trouve très juste : Toute véritable transformation sera précédée d’un grand moment d’inconfort, c’est là le signe que vous êtes sur le bon chemin.

Ainsi, après une période difficile, pose-toi les questions ci-après pour rechercher le bonheur :

quelle expérience ai-je pu tirer de cet incident ?
quelle leçon cela m’a-t-il appris ?
quelles sont les capacités que j’ai pu développer grâce à lui ?

Bref, il s’agit de penser que chaque problème arrive avec son lot d’opportunités. Focalise-toi sur tes idéaux plutôt que sur tes problèmes. Cette approche te pousse à ne pas dépenser toute ton énergie pour les épreuves que tu peux être appelé(e) à traverser.

La véritable équité, c'est le bonheur. Il ne dépend pas d'un statut social.
Il dépend de votre état d'esprit.
Stéphane OWONA

4/ Comment faire pour « gérer » ses émotions négatives ?

Afin de parvenir au bonheur, tu dois savoir gérer tes émotions négatives. Attention, je ne te dis pas que tu dois les chasser à tout prix, les contrôler, je te dis simplement qu’il faut éviter de leur donner les manettes de pilotage. Pour y parvenir, il existe plusieurs manières de procéder, notamment des habitudes à adopter.

Apprends à identifier ton émotion et la source de malheur

Pour cela tu peux te poser la question : qu’est-ce qui me rend malheureux / malheureuse ? Et surtout, quelle émotion est-ce que je ressens réellement ? Car parfois, tu penses être en colère, alors qu’en fait tu es triste. Tu caches simplement ta peine sous une couche de colère. La réponse à ces questions peut être particulièrement révélatrice, notamment si tu n’as jamais pris le temps de t’interroger réellement là-dessus. Cela t’aidera à aller dans la bonne direction.

Accepter ses émotions négatives

Lorsque tu as identifié ton émotion, accepte-la, prends-la pour ce qu’elle est : une émotion, rien de plus. À toi de décider qu’elle n’a pas à gouverner ta journée ou, au contraire, laisse-la s’ébattre tranquillement si tu préfères entretenir ton humeur maussade. Si tu ne veux pas lui laisser les commandes, essaie de voir si tu n’as pas, dans ta palette de comportements possibles, une autre façon de réagir à la situation que tu as identifiée à l’origine de ton émotion négative.

Pour cela, tu dois savoir décharger ton esprit. Tu peux notamment procéder à une méditation, essayer de contempler la situation d’un autre point de vue, échanger avec la personne qui impacte ton humeur, etc. Tu peux également utiliser la même manière que tu utilises pour te déstresser d’habitude. Peut-être s’agit-il de sortir avec des amis, de faire du shopping ou encore de rester à la maison en lisant un livre, de chanter, etc.

Donne du sens à ta vie

Apprends à vivre une vie pleine de sens. Trouve un sens, un but et un objectif à ta vie. Prends un moment pour réfléchir à ce qui pourrait t’aider à t’épanouir davantage dans ton quotidien. Si tu es davantage épanoui(e) dans ce que tu entreprends, tu fermeras la porte aux émotions négatives. Tu ne peux peut-être pas enrichir toutes les sphères de ton existence, mais tu peux agir à un ou plusieurs niveaux :

personnel : faire du bénévolat, approfondir une compétence, une passion, intégrer une association dans le domaine qui t’intéresse…
familial : s’engager davantage auprès de tes aînés, consacrer plus de temps à tes enfants, mener une activité commune avec ton / ta conjoint(e), …
santé : pratiquer une activité sportive, adopter un mode alimentaire qui te correspond et réjouit tes papilles, …
amical : t’inscrire dans des clubs (de lecture, d’échecs, de randonnées…) pour élargir ton cercle relationnel, sortir une fois par semaine pour boire un verre avec ton / ta meilleur(e) ami(e), organiser un repas des anciens de ton collège ou de ton lycée pour retrouver des personnes que tu appréciais et que tu as perdues de vue, …
professionnel : demander une augmentation si tu estimes ne pas être rémunéré(e)à ta juste valeur (eh oui, sache que très souvent, il suffit de demander pour obtenir ! C’est un bon début pour ouvrir les négociations), changer d’entreprise, reprendre une formation (en ligne, cours du soir, en interne), changer de service ou de poste. Ou même faire comme moi de l’été 2021 à 2022, j’ai pris une année sabbatique pour me consacrer à l’écriture et me laisser une chance de vivre de ma plume. Et ça a fonctionné alors que la plupart des gens me trouvaient folle de fermer mon cabinet d’orthophonie pour devenir romancière ! Je quittais un job stable pour réaliser un rêve tout à fait incertain.

➡️ Retrouve notre article sur les livres tranches de vie qui nous rappellent que d’autres ont traversé les mêmes épreuves et nous permettent de les traverser plus sereinement à notre tour.

5/ Comment savoir si le bonheur n'est pas déjà à côté de toi ?

Nous sommes tellement absorbés dans notre routine quotidienne que nous avons tendance à oublier que le bonheur est autour de nous. Certains passeront leur temps à courir après une chose en particulier (peut-être est-ce l’argent ?) jusqu’à oublier à quel point ils ont déjà autre chose de précieux à leur côté (leur famille ? leur santé ?). Le bonheur est à la fois si loin, et si près. Ta priorité est d’apprendre à aimer ce que tu as déjà autour de toi. As-tu la santé ? As-tu un conjoint aimant ? As-tu une famille et / ou des amis sur lesquels t’appuyer ? As-tu un boulot dans lequel tu t’épanouis ? As-tu un logement où habiter ? As-tu une passion qui t’anime ? Si tu as répondu par un oui à au moins une de ces questions, sache que tu détiens déjà une belle parcelle de bonheur.

Le sentiment constant d'insatisfaction

Chaque jour, nous avons toujours de bonnes raisons pour nous plaindre. Ce peut-être les kilos de trop ou de moins, une maison qui n’est pas assez jolie, un manque d’argent, un conjoint que l’on juge pas assez attentionné. Et la liste est longue, je pense que tu peux la compléter toi aussi sans problème ! Sache que même si tu détiens déjà tout ce que la plupart des personnes disent qu’il faut avoir pour être heureux, tu trouveras toujours quelque chose pour te plaindre. Toujours. Tu peux avoir à la fois la santé et l’argent, mais te plaindre de ne pas avoir assez de temps pour en profiter. Ou bien, tu as la santé et le temps, mais tu regrettes de ne pas avoir assez d’argent pour en profiter. Bref, peu importe ce que tu possèdes ou pas, tu trouveras toujours une raison pour te plaindre. Je te l’ai dit, c’est une tendance naturelle chez l’humain, une conformation de notre cerveau. Et, à n’être jamais pleinement satisfait on passe complètement à côté du bonheur.

À partir de maintenant, apprends à être reconnaissant du moment présent et de ce qui t’entoure déjà. C’est un premier pas sur le chemin de l’appréciation de ton existence à sa juste valeur.

Est-ce qu'un cas est désespéré ?

Je te rassure, c’est tout à fait humain que de toujours trouver une raison pour se plaindre. Pourtant, il n’est jamais trop tard pour apprendre à se débarrasser de cette façon d’être. Une fois que tu te seras rendu compte de cela, le bonheur n’est déjà plus si loin de toi. Un côté positif de cette insatisfaction chronique est le fait qu’elle nous donne l’énergie pour rechercher plus. Elle nous aide à nous faire avancer. Ainsi, la clé serait de trouver le juste équilibre afin de ne pas s’éloigner totalement du bonheur. À défaut, tu risquerais en effet de tomber dans la monotonie qui n’est pas du tout une bonne orientation pour ceux en quête du bonheur.

6/ Apprendre à être heureux : est-ce possible ?

Finalement, le bonheur est-il un idéal inaccessible ? Une quête illusoire ?

Oui, tu peux apprendre à être heureux / heureuse, tout comme tu peux apprendre à conduire une voiture ou à faire un délicieux fondant au chocolat. Il faut savoir respecter les règles, éviter ce qui perturbe ton bonheur même si ce n’est pas toujours évident. Te préparer à atteindre ton bonheur, c’est te lever tous les matins pour aller le chercher. C’est avoir à la main tous les ingrédients et te mettre aux fourneaux. C’est aussi encourager le positif et traiter le négatif. Mais concrètement, comment procéder ? Il s’agit d’adopter un état d’esprit au quotidien. Commence par apprendre à vivre la vie pleinement. N’attends pas un grand bouleversement, un changement incroyable (rencontrer l’amour de ta vie, gagner le gros lot au loto, vivre à l’autre bout du monde). Les gens heureux adoptent les habitudes suivantes au quotidien :

prends le temps d’admirer le paysage, et particulièrement quand tu voyages ;
déguste un bon repas quand l’occasion s’y prête, et pas que !
lis un livre que tu as toujours voulu lire ;
pars au cinéma en amoureux ou en famille ;
passe du temps avec des amis ;
relève tout ce qui te procure une sensation de plénitude, t’incite à sourire dans ton quotidien.

Quand vient la nuit, prends quelques minutes pour te rappeler les moments forts de la journée et particulièrement les moments heureux. Cela vaut surtout pour les petits moments qui peuvent te sembler de minime. Une petite séance de méditation serait la bienvenue, par exemple, environ 10 minutes par jour. Après ça, prends enfin le temps de remercier l’univers, le monde, Dieu, Bouddha, toi-même ou qui tu veux, pour ce que tu as. Le bonheur se trouve déjà dans ces habitudes.

Pour ma part, il m’est impensable de ne pas cultiver des petits bonheurs au quotidien maintenant que cette pratique est bien ancrée dans mes habitudes. Hors de question d’attendre les prochaines vacances, la sortie du prochain roman, la fin des études des enfants ou que sais-je pour penser toucher au bonheur. Mes journées sont émaillées de routines plaisir parce que chaque jour mérite d’être vécu pleinement, sans attendre plus tard. Je te partage mes rituels, peut-être cela pourra-t-il t’inspirer :

boire un thé au lit au réveil tout en lisant ;
effectuer une séance de sport ;
cuisiner des plats qui réjouissent mes papilles ;
passer du temps avec ceux que j’aime.

Ça, c’est la base. Puis dans la semaine, d’autres bonheurs apparaissent : admirer une fleur qui éclot, me réjouir d’un ciel où les nuages dessinent une fresque originale, recevoir des messages de lecteurs et lectrices absolument incroyables et revigorants, faire une balade (le weekend très souvent), me rendre au marché, tester de nouvelles recettes, m’offrir un massage et / ou une séance spa. Il m’arrive d’être triste, en colère, taciturne, contrariée, mais grâce à cet état d’esprit que j’ai appris à cultiver, je refuse de laisser le négatif envahir ma vie, y compris lorsque des périodes plus sombres surviennent. Cela revient à pratiquer la gratitude pour tout ce que j’ai déjà.

➡️ Pour en savoir plus sur la gratitude, ses bienfaits, sa pratique, je te propose lire l’article qui y est consacré.

Pour conclure, je vais te narrer le conte du tailleur de pierres, qui illustre l’idée que le bonheur est avant tout une question d’état d’esprit !

Un petit tailleur de pierre vivait paisiblement au pied d’une grande montagne dont il détachait des morceaux de rocher pour construire des maisons.

Il était satisfait de son sort. Jusqu’au jour où il se rendit chez un riche seigneur des environs pour honorer une commande. Il découvrit alors les merveilles d’une vie de luxe et d’abondance : somptueuse demeure, habits de soie, mets raffinés, gracieuses concubines. À compter de ce moment, les splendeurs qu’il avait aperçues l’empêchèrent de dormir. Sa vie lui apparut désormais sans joie. « Ah si j’étais riche, se lamenta-t-il, comme je serais heureux !»

Le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, tailleur de pierre, sois donc riche et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Riche marchand il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où il vit passer le roi dans son palanquin d’or, chacun se courbant sur son passage. Que valaient donc ses richesses à côté du pouvoir d’un roi et de l’admiration que tous lui vouaient ? « Ah si j’étais roi, soupira-t-il, comme je serais heureux ! »

Et le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, marchand, sois donc roi et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Roi vénéré il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où il advint que le soleil imposa sur le pays ses rayons ardents et impitoyables. Tout roi qu’il était, il ne pouvait se protéger de la chaleur et s’opposer au pouvoir de ce maître du ciel. Dépité, il s’exclama : « À quoi servent trône et richesses, si le soleil est plus puissant que moi ! Ah si j’étais soleil, comme je serais heureux ! »

À nouveau, le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, roi, sois donc soleil et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Soleil tout puissant il devint. Il darda ses rayons sur tout ce qui vivait : riches et pauvres, faibles et puissants, plantes et animaux. Tous étaient soumis à son pouvoir et tous se desséchaient. Et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit que la montagne, elle, se dressait toujours. Immuable. En colère, il s’écria : « À quoi sert la puissance si l’on peut me résister ? Ah, si j’étais la montagne, comme je serais heureux ! »

Encore une fois, le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, soleil, sois donc montagne et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Montagne immortelle il devint. Et il fut satisfait de son sort, jusqu’au jour où… il sentit quelque chose lui démanger le pied.

Et c’est alors qu’il vit, là, en bas, tout en bas, un tout petit tailleur de pierre occupé à détacher des morceaux de rocher pour construire les maisons…

Je te laisse méditer là-dessus ! N’hésite pas à m’écrire à jeanne@jeanneyliss.fr pour me faire part de ta vision du bonheur.

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